Pour le Professeur Geert Opsomer de l’Université Vétérinaire de Gent (Belgique), l’allongement de l’IVV est d’abord lié aux facteurs humains, loin devant ceux liés à l’animal ou au troupeau.
Une amélioration des performances passe alors par :
- Une observation efficace des chaleurs : souvent des chaleurs s’expriment mais ne sont pas détectées efficacement, ou des vaches sont vues en chaleur alors qu’elles ne le sont pas. L’arrivée sur le marché d’outils de détection de plus en plus performants apporte une grande aide sur ce volet.
- Une période d’attente volontaire courte. Pour le Professeur Opsomer, une vache qui exprime une chaleur à 50 jours est physiologiquement prête pour la reproduction, elle doit donc être inséminée.
- Une bonne conservation et une manipulation adéquate des semences par l’inséminateur.
- Le choix de taureaux fertiles.
- Le maintien d’aplombs de qualité pour favoriser les chevauchements (parage, qualité des sols).
- La maîtrise des conditions sanitaires.
- Une bonne gestion alimentaire sur la période de transition et en début de lactation. Objectifs : limiter le déficit énergétique, prévenir les stress et éviter les troubles métaboliques, favoriser l’ingestion.
Ces facteurs ne sont pas une fatalité et les marges de manoeuvre pour les améliorer sont bien réelles.
