Préserver nos volailles des douleurs, blessures et maladies est au coeur de nos préoccupations quotidiennes d’éleveurs et d’intervenants d’élevage. Cet aspect répond totalement à l’idée du "One Welfare", qui allie le bien-être animal et celui de l’éleveur. Il est entendu que pour procéder à une prévention efficace contre les maladies, il faut les comprendre. Prenons l’exemple des maladies bactériennes ayant comme réservoir primitif le tube digestif, dont fait partie la septicémie à Enterococcus cecorum. Dans le contenu digestif du poulet de chair, nous retrouvons une multitude de souches d’Enteroccocus cecorum, certaines d’entre elles ayant un pouvoir pathogène.
Les poulets atteints de cette maladie présentent des lésions de l’appareil ostéo-articulaire. Mais alors, quel chemin suit la bactérie pour atteindre ces organes ?
Passage de bactéries par la paroi intestinale
Dès que la paroi intestinale est fragilisée, le passage de bactéries vers la circulation sanguine est facilité. Cette opportunité se présente fréquemment sur une durée d’élevage, lors de passages d’entérite non spécifique ou de coccidiose.
Effectivement, de réelles lésions cellulaires intestinales sont observées au cours de ces épisodes pathologiques. Il est ensuite très facile pour la bactérie d’infecter les organes pour lesquels elle a une préférence, comme le tissu osseux.
Passage de bactéries par l'inhalation
Les bactéries sont expulsées dans les fientes, et se retrouvent donc présentes dans la litière. Elles seront ensuite portées par les poussières et inhalées par les oiseaux pour infecter les sacs aériens en étroit contact avec le système osseux. La recherche d’un confort toujours plus optimal nous permet de ne voir apparaître qu’un minimum de pododermatite, ce qui a toutefois comme conséquence d’élever dans des atmosphères de plus en plus sèches, donc poussiéreuses.
Agir sur le microbiote digestif
Dans cet exemple, quel que soit le chemin pris par la bactérie pour infecter les différents organes, nous comprenons bien désormais que l’origine primaire est unique : le microbiote digestif ! Il est reconnu aujourd’hui, grâce à de multiples retours d’expérience positifs, qu’une action sur le microbiote du poussin dès sa mise en place en bâtiment a un effet bénéfique sur le contrôle de cette maladie tout au long de la vie du poulet de chair. L’utilisation préventive d’antibiotiques étant interdite, de nombreuses solutions connues pour avoir un effet sur la flore digestive ont été testées sans toujours obtenir le résultat souhaité.
Mais suite à de nombreux essais et malgré le fait que le mécanisme d’action exact reste encore à préciser, nous pouvons affirmer que certains acides gras, notamment les acides gras à chaînes de taille moyenne, nous apportent une aide précieuse dans le contrôle de cette pathologie fréquente en élevage.
Le Caprolis agit sur le microbiote du poussin dès son arrivée à l’élevage afin de le rendre plus résistant à la maladie tout au long de sa vie : lire l'article Caprolis